Hope est ce que l’on appelle communément dans le monde des sorciers une « née moldue » - et ce que les grossiers personnages comme les Serpentards nomment « une sang-de-bourbe ». Alors qu’elle n’avait que onze ans et que le Professeur McGonagall s’est présentée dans son salon pour expliquer la situation à ses parents, elle a tout de suite compris que ce statut particulier la faisait partir avec une longueur de retard par rapport à la plupart de ses camarades. Mais Hope n’est pas du genre à baisser les bras et son prénom la prédestinait en quelque sorte son caractère.

Car ce petit bout de femme – tant par son âge que par sa taille –ne manque pas de caractère ! En effet, derrière cette silhouette frêle et ce visage d’ange se cache un sale caractère qui n’a pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds. Les apparences sont parfois bien trompeuses, Hope en est en quelque sorte la preuve vivante !

Face aux évènements étranges qui frappent touche les enfants de moldues, c’est tout naturellement que Hope a décidé de prendre en mains le mouvement de résistance impulsé par certains de ses camarades de Gryffondor. Elle sait que cette attitude n’est pas très raisonnable, elle sait qu’en temps qu’enfant de moldus, elle ne fait que s’exposer davantage et prend le risque d’être « la prochaine sur la liste ». Mais peu lui importe ! Le Choixpeau a fait le bon choix en l’envoyant chez les hardis.

William a vu le jour dans la banlieue Manchester, au sein d’une famille moldue qui faisait déjà beaucoup parler d’elle dans le quartier, en raison des disputes qui éclataient régulièrement dans le foyer et dont le bruit parvenait jusqu’à la rue. Dès son plus jeune âge, Will se sentit… différent. Différent de ce père, chômeur, qui passait ses colères sur sa femme et ses enfants ; différent de cette mère, effacée et soumise faisant vivre – survivre- la famille grâce à ses petits boulots ; différent de ce frère aîné qui passait plus de temps à racketter les gamins du quartier qu’à étudier.

Un jour, une femme à l’air sévère et un peu étrange, rousse, coiffée d’un chignon austère, vint lui apporter la confirmation de ce qu’il avait toujours pressenti : il n’était pas comme tout le monde. Il était un sorcier et depuis sa naissance, son nom était inscrit sur la liste des élèves de l’école Poudlard. A partir de ce jour-là, William se mit en tête qu’il était destiné à mener une vie hors du commun. Pendant l’été qui précéda sa rentrée au château, il lut tous les grimoires traitant de sa future école et en arriva à cette conclusion : il voulait aller à Serpentard, chez les rusés et les ambitieux. Car il avait des grands projets parmi lesquels celui d’occuper une place importante au Ministère de la Magie.

Mais le Choixpeau en décida autrement en choisissant de l’envoyer à Gryffondor. Six ans après, William ne l’a toujours pas accepté. Par tous les moyens, il tente de se rapprocher des élèves de Serpentard, allant même jusqu’à mentir à propos de ses origines moldues. Depuis quelques temps, son plan a l’air de fonctionner ! Mais il est trop naïf pour voir que ses camarades vipères se servent de lui pour obtenir des informations sur les Gryffondors.

Gwenog est appelée à devenir la capitaine et batteuse la plus célèbre de l’équipe des Harpies de Holyhead ! Mais pour l’instant, elle l’ignore. Elève en dernière année à Gryffondor, elle a très tôt manifesté des talents incontestables pour le Quidditch. Son père, passionné par ce sport, a initié très tôt ses enfants aux règles de ce jeu, ne s’intéressant toutefois pas beaucoup à Gwen, jugeant qu’il valait mieux être un homme pour percer dans ce milieu. Aussi se concentrait-il davantage sur ses deux frères aînés.
Sans doute cette frustration de son enfance est-elle à l’origine du caractère de feu de Gwenog, celui-là même qui lui valut une place cher les courageux et les hardis. En classe, elle est une élève plutôt indisciplinée au niveau moyen. Toutefois, il faut noter qu’elle excelle en potions ce qui lui permit d’intégrer le fameux Club de Slug, du moins jusqu’à cette année puisque le Professeur Slughorn vient juste de céder sa place à Severus Rogue.
Le caractère impossible de Gwenog, sa franchise parfois mal venue, lui cause beaucoup de difficultés pour se faire des amis. Toutefois, il y a Ludovic Verpey. Elle sent bien que celui-ci cherche plus que de l’amitié avec elle. D’ordinaire, Gwenog ne s’intéresse aux garçons que pour leur prouver qu’elle leur est supérieure. Mais pour ce beau et talentueux joueur de Quiditch, elle pourrait bien faire une exception !

Ethan est né en plein cœur d’Edimbourg, d’un père moldu et d’une mère sorcière qui n’a jamais caché sa différence à son époux. Car Bill McAllister n’est pas un moldu comme les autres. Fantasque et doux rêveur, musicien passionné et poète à ses heures, il fait partie de ceux qui croient aux fantômes, aux OVNIs, aux voyants et qui tirent les cartes pour y lire leur avenir. Alors non, vraiment, lorsque sa femme lui a avoué qu’elle était sorcière, Bill ne fut pas surpris le moins du monde et même plutôt heureux, priant pour que leur fils hérite de ses capacités.
Et ce fut le cas puisque vers l’âge de sept ans environ, Ethan manifesta ses premiers talents pour la magie en se vengeant d’un de ses voisins moldus qui, pour s’amuser, lui avait volé sa guitare. Car oui, tout comme son père, Ethan est musicien et excellent qui plus est. A l’âge de six ans, il commençait déjà à gratter sur la guitare de son père et à neuf ans, il commença à apprendre le piano. En fait, l’enfance d’Ethan fut caractérisée par un parfait mélange de culture socière et moldue ce qui fait de lui quelqu’un de tolérant et de très ouverts aux autres. A Poudlard, il se sent très proche des enfants de moldus avec lesquels il aime parler des compositeurs tels que Mozart, Bach ou encore Beethoven.
Poudlard, parlons-en justement ! Lorsqu’Ethan y fit son entrée à l’âge de onze ans, le Choixpeau Magique a tout de suite remarqué que derrière cet air calme et réservé se cachait un garçon courageux toujours prêt à se battre pour les causes qui lui sont chères. Voilà pourquoi il fut envoyé à Gryffondor. Contrairement à la plupart des élèves de sa maison, Ethan ne s’intéresse pas du tout au Quidditch et se consacre presque entièrement à sa musique. En revanche, il sait prouver qu’il est un vrai rouge et or, par exemple en planifiant discrètement de mauvais tours à jouer aux Serpentards qu'il considère trop proche des idées de Voldemort. Oh, bien sûr, cette rébellion n’est pas aussi poussée que celle que semble décidée à entreprendre sa camarade, Hope Davis, mais Ethan guette de loin le combat de celle-ci et est prêt à la rejoindre à tout moment.

Alecto est la sœur cadette d’Amycus. Tout comme lui, elle a connu une enfance des plus difficiles entre une mère dépressive et effacé et un père absent et violent. Face à ce contexte plutôt difficile, elle s’est très vite réfugiée auprès de son frère aîné qui l’a toujours prise sous son aile.
A Poudlard, Alecto fut envoyée dans la même maison que son frère Amycus, Serpentard, ce qui, en soit, n’était pas une très grande surprise étant donné sa soif de reconnaissance et la haine sans nom qu’elle éprouvait – et éprouve toujours – à l’égard des enfants de moldus. Dès sa deuxième année d’étude, Alecto intégra l’équipe de Quidditch de Serpentard où elle occupe encore le poste de batteuse, en duo avec son frère.
Alecto n’est pas vraiment appréciée de ses camarades et à vrai dire, elle n’en a que faire. Cruelle, antipathique, colérique, elle est à l’origine de beaucoup de conflits et se laisse souvent entraînée par Amycus et Azraël Selwyn, le meilleur ami de celui-ci.
Depuis le soir d’Halloween, Alecto est au bord de l’euphorie. Enfin, un élève du château – ou peut-être un professeur ? – a jugé bon de débarrasser définitivement Poudlard de tous ces sang-de-bourbes ! A vrai dire, elle en serait presque jalouse… Elle aurait bien aimé avoir cette idée avant lui ! Alors elle mène sa petite enquête, afin de découvrir le fin mot de cette histoire et d’apporter son soutien à ce défenseur du sang pur des sorciers !
Depuis quelques semaines, Amycus parle de former un groupe de partisans du Seigneur des Ténèbres à l’intérieur même du château. Bien évidemment, Alecto est prête à le soutenir dans cette démarche et compte même devenir un de membres les plus actifs de ce réseau !

Amycus a vu le jour en Ecosse, dans le manoir familial, dans une des dernières familles de sang pur… l’une des plus conservatrices aussi. Enfant, il ne connut pas l’amour maternel à proprement parlé puisqu’il fut élevé par des elfes de maison. Dans ces milieux, cela ne se fait pas de passer ses journées à pouponner. Aussi, le rôle de Mrs Carrow se limite à celui d’accompagner son mari à diverses réceptions, à sourire et à se taire. C’est une femme triste, morose, dépressive dont Amycus ne s’est jamais senti très proche. Son père, quant à lui, est un homme absent qui profite des rares moments passés avec ses enfants pour piquer des colères noires, les punir, les battre parfois.
Alors forcément, dans ce contexte familial pour le moins particulier, Amycus a très vite formé avec sa sœur Alecto – d’un an sa cadette – une équipe des plus soudées. Lorsqu’il fit son entrée à Poudlard, c’est tout naturellement que l’aîné des Carrow fut envoyé à Serpentard où sa sœur le rejoignit un an plus tard. Ensemble, ils postulèrent pour entrer dans l’équipe de Quidditch de leur maison au sein de laquelle ils exercent aujourd’hui les postes de batteurs.
Amycus a toujours été un garçon violent et cruel et ces traits de son caractère ne se sont pas arrangés en vieillissant, bien au contraire. Maintenant qu’il atteint sa dernière année d’étude à Poudlard, il ne se pose plus aucune limite, tyrannisant plus que jamais les plus jeunes de ses camarades, tout particulièrement les nés moldus. Tout le monde le pense lié de près ou de loin aux évènements étranges qui secouent le château. Bien qu’il ne soit pour rien, en réalité, il ne cherche pas à détromper ses camarades, trop heureux d’avoir une raison supplémentaire de prendre l’ascendant sur eux.
Amycus suit avec une attention toute particulière ce qui se passe à l’extérieur de Poudlard. Frustré d’être trop jeune pour rejoindre les rangs de Voldemort, il est bien décidé, avec l’aide de son meilleur ami Azraël Selwyn, à créer un groupe de partisans du mage noir au sein du château. D’ailleurs, il a déjà fait une liste d’adhérents potentiels.

La famille Selwyn est une des plus vieilles familles de sang pur du monde des sorciers alors bien entendu, le plus jeune de ses héritiers, Azraël, n’envisageait même pas la possibilité d’être réparti ailleurs qu’à Serpentard ! Enfant, il s’est toujours montré particulièrement intéressé par toutes ces histoires de pureté du sang et a suivi de très près la montée du Seigneur des Ténèbres grâce aux histoires que son père, mangemort très actif, lui contait en rentrant de mission. Alors qu’il n’avait que dix ans, Azraël fut présenté à Lysandra Yaxley , troisième du nom, qui, il l’apprit bien plus tard, était destinée à devenir son épouse, afin de préserver la pureté du sang de la famille.
A Poudlard, Azraël fit la connaissance d’Amycus Carrow, un jeune garçon de la même condition sociale que lui, lui aussi élève à Serpentard. Partageant la même idéologie – obsession devrait-on dire – de la pureté du sang des sorciers, ils passaient le plus clair de leur temps à tyranniser les enfants nés de parents moldus, faisant preuve d’une cruauté sans borne.
Elève brillant, Azraël sait montrer des visages différents, selon qu’il se trouve avec ses amis ou avec ses professeurs dont il a su s’attirer les bonnes grâces. Au cours de sa cinquième année, il fut nommé Préfet des Serpentard puis Préfet-en-chef durant l’été 1980.
Face aux évènements qui secouent actuellement Poudlard, Azraël se réjouit et se demande lequel de ses camarades s’est montré suffisamment courageux pour débarrasser enfin l’école de tous ceux qui, de son point de vue, n’y ont pas leur place. Avec l’aide d’Amycus, il entend bien créer un groupe secret regroupant les partisans du Seigneur des Ténèbres à Poudlard.

Lysandra tient son prénom d’une de ses grand-tantes, mariée au célèbre Acturus Black – et morte depuis bien longtemps, mais passons ! – une union qui a fait la fierté de la famille Yaxley. Car depuis son plus jeune âge, Lysandra l’a bien compris : le seul objectif de ses parents est de préserver leur lignée de sang pur. Bien que le frère aîné de Lys se soit engagé parmi les mangemorts, on ne peut pas vraiment dire que la famille Yaxley soit réellement convaincue par l’idéologie du Seigneur des Ténèbres. En réalité, tout ce qui compte à leurs yeux, c’est d’occuper des postes influents au sein du Monde des Sorciers. Or, ils l’ont bien compris : le vent tourne et il est grand temps de s’allier à ceux qui s’apprêtent à gagner la guerre. Quand elle était plus jeune, Lysandra avait l'habitude de s'amuser avec Eleanor Bones, la fille d'Edgar Bones, un puissant sorcier connu pour ses activités au sein de l'Ordre du Phénix. Ses parents n'ont jamais vu cette amitié d'un très bon oeil, les Bones n'étant pas réputés pour leur obsession de la pureté du sang. Toutefois, ils n'eurent pas besoin de déployer le moindre effort pour les séparer, la vie s'en chargea.
Lorsque Lysandra fit son entrée à Poudlard, elle fut envoyée à Serpentard où elle rejoignit son promis, le si célèbre Azraël Selwyn, gueule d’ange mais le diable au corps. Lys ne l’aime pas beaucoup mais il n’est pas question de passion dans cette affaire-là. Ce qu’elle voit en lui, c’est surtout sa fortune et la renommée de son nom. Alors, elle est prête à épouser ce parfait crétin si cela lui permet d’occuper la place à laquelle elle aspire au sein de la société.
Eleanor, quant à elle, vint quant à elle grossir les rangs des Gryffondors. Les deux fillettes qui s'étaient pourtant dit "Amies pour la vie" ne résistèrent pas à cette séparation.
Elève brillante et Préfète-en-chef modèle, Lysandra est appréciée de ses professeurs qui lui promettent un brillant avenir. Face aux récents évènements qui secouent l’école, la jeune fille est relativement indifférente. Elle n’éprouve pas réellement le besoin d’écraser les nés moldus mais elle considère que s’ils meurent, ce n’est pas une si grande perte. A vrai dire, seul son intérêt personnel compte à ses yeux.
Mais depuis la rentrée de septembre, son masque semble s'être brisé. En effet, à l'occasion du banquet de début d'année, elle remarqua qu'Eleanor n'était pas assise à sa table. Lysandra avait beau s'être définitivement éloignée de celle qui fut sa meilleure amie, elle avait toujours continué de la chercher des yeux dans les couloirs. Quelques jours plus tard, en dépliant la Gazette du Sorcier, elle découvrit la photo d'Eleanor, en première page. Elle et toute sa famille avaient été assassiné par des mangemorts. C'était la mort de trop... Lysandra a beau s'en cacher, elle ne se remet pas de cette nouvelle. Elle commence même à douter du camp auprès duquel sa famille s'est rangée.

Willow est née de l’union de deux sorciers tous deux guérisseurs à l’hôpital Sainte-Mangouste. Toutefois, elle n’est pas de sang pur en raison de la présence de moldus dans son arbre généalogique. Il est impossible de parler de Willow sans parler de Wendy, son double, sa jumelle. Enfants, les deux fillettes étaient absolument inséparables et complices au point d’être en mesure de terminer la phrase que l’autre venait de commencer. Cela fait peut-être cliché mais c’était le cas, une très grande complicité reliant les jumelles, au point que même leur cousin Nathaniel, qui a grandi avec elles, se sentait exclu de ce cercle très fermé.
Toutefois, cette relation privilégiée entre les deux fillettes prit fin lorsqu’elles fêtèrent leur sixième anniversaire. En effet, c’est à l’occasion de la fête organisée par leurs parents que Wendy manifesta ses premiers talents pour la magie. Aussi fut-elle le centre de l’attention pendant le rester de la journée, au détriment de sa jumelle. Willow, quant à elle, ne semblait témoigner d’aucun don particulier, au point que l’on finisse par se demander si elle n’était pas cracmolle, comme sa tante, la mère de Nathaniel. C’est du moins ce que ses parents crurent jusqu’à ce qu’elle démontre enfin qu’elle était une sorcière, vers ses dix ans seulement.
Malheureusement, ces quatre années laissèrent des traces et suffirent à séparer les jumelles qui commencèrent à montrer des caractères très différents. Wendy était certes intelligente mais surtout douée et n’avait donc pas beaucoup d’efforts à faire. De nature joviale, toujours prête à amuser la galerie, elle fut répartie à Serdaigle. Willow quant à elle, plus triste et renfermée, « ennuyante à mourir » selon certains mais surtout très ambitieuse, vint gonfler les rangs des Serpentards. Depuis, Wendy fait quelques pas en direction de sa sœur pour tenter de se réconcilier avec elle mais sans succès car Willow refuse de faire l’effort.

Pandora est la fille d’Elijah Brown, le Ministère de la Magie et la sœur d’Erwan, en septième année à Serdaigle. Depuis son plus jeune âge, elle a beaucoup souffert des comparaisons que pouvaient faire ses parents entre son frère et elle. Car en effet, les deux adolescents sont plutôt différents et ont d’ailleurs été répartis dans deux maisons distinctes par le Choixpeau. Pandora a rejoint Poufsouffle, en raison de sa gentillesse – qui la pousse parfois à se montrer naïve – de son honnête, sa loyauté et sa sincérité envers ceux qui lui sont proches. C’est quelqu’un de très timide qui n’osera pas aborder les autres dans un premier temps. Mais lorsqu’elle s’ouvre enfin, elle donne sans compter et baisse complètement sa garde ce qui lui a souvent valu quelques déceptions en amitié. Moins douée que son frère, elle doit beaucoup travailler pour espérer égaler ses notes – qui furent excellentes ! – aux BUSES.
Pandora est quelqu’un de très sensible. Aussi, elle a été très choquée en apprenant ce qui était arrivé à certains enfants de moldues à Poudlard. Elle lit régulièrement la Gazette du Sorcier et, contrairement à Erwan, se tient informée de tout ce qui se passe à propos de cette guerre. Cette connaissance du climat qui règne dans le monde des sorciers la pousse à se montrer très inquiète pour son père. Elle le sait, les mangemorts vont chercher à prendre le contrôle du Ministère de la Magie. Et pour cela, ils n’hésiteront pas à se débarrasser de tous ceux qui leur feront obstacle.

Lorsque l’on naît dans une famille de sorciers sans présenter la moindre prédisposition pour la magie, la vie peut rapidement tourner au cauchemar. C’est en tout cas l’histoire de John et Elizabeth Prescott qui sont tous deux des cracmols ayant beaucoup souffert de leur condition pendant leur enfance et encore aujourd’hui. Alors, lorsque leur fils, Nathaniel, a vu le jour, la question de savoir s’il était ou non un sorcier s’est tout de suite posée. Voilà pourquoi ces parents aimants ont décidé d’envoyer leur fils vivre chez son oncle maternel dans l’espoir de voir ses chances de manifester des pouvoirs magiques se démultiplier.

Au-delà de la douleur de la séparation de cette petite famille, ce choix s’est avéré judicieux puisqu’à l’âge de sept ans, Nathaniel s’est révélé être un sorcier. A l’âge de onze ans, il quitta donc le village de Loustry Sainte-Chaspoule où il avait grandi avec ses cousines sous l’œil vigilant de son oncle et de sa tante – et jamais bien loin de ses parents – pour faire son entrée à l’école de sorcellerie Poudlard où il fut envoyé à Poufsouffle.

Nathaniel se considère un peu comme un miraculé en matière de pouvoirs magiques. Voilà pourquoi il travaille dur en cours, sans doute par peur de se voir soudainement régresser et perdre toute capacité à exécuter correctement un soir. D’un tempérament plutôt calme et conciliant, c’est un garçon honnête, droit et surtout sincère et loyal en amitié, qualités indispensables à tout Poufsouffle qui se respecte

Grand et mince, musclé et séduisant, Ludo est l’archétype de l’adolescent populaire qui plait aux filles. Elève très moyen, souvent accusé de faire preuve d’une extrême fainéantise, il s’illustre plutôt dans le domaine sportif. Excellent batteur de l’équipe de Poufsouffle, capitaine respecté par les joueurs et adulé par les autres élèves de sa maison, Verpey a été approché, durant l’été, par le sélectionneur des Frelons de Wimbourne qui lui a promis une place au sein de l’équipe dès qu’il aurait terminé ses études.
En dépit de ce que les autres peuvent en dire, Ludo s’apparente davantage à un garçon un peu gauche et pas très futé qu’au véritable méchant que l’on décrit. Si parfois il se montre trop proche de certains Serpentards peu recommandables, c’est plus par ignorance et inconscience qu’à cause d’une quelconque idéologie. Dans la catégorie « méchants », Verpey se trouve tout au bas de l’échelle, au niveau des petits voyous et des grands baratineurs, des petits escrocs et des beaux parleurs.
Commençant déjà à s’intéresser aux jeux d’argent, Ludo est à l’origine de la mise en place d’un système de paris un peu douteux autour des matchs de Quidditch de la coupe des quatre maisons.
En dehors de ces travers, Verpey reste un garçon plutôt attachant, toujours loyal envers ses plus proches amis qui, cela dit ne sont pas très nombreux.

Isabel est une jeune fille plutôt extravertie voire même carrément fantasque dans certaines occasions. Elle est connue pour sa joie de vivre et son enthousiasme communicatif, principalement lorsqu’elle parle de Quidditch. Le Quidditch, c’est un peu comme la potion magique, il faut tomber dedans quand on est tout petit. Et c’est le moins que l’on puisse dire dans le cas d’Isabel ! Car en effet, son père n’est autre que le patron de la Société de Balais de Courses Nimbus, fondée en 1967. Alors inutile de vous dire que question Quidditch, cette fille en connait un rayon ! D’ailleurs, elle est l’attrapeuse de l’équipe de sa maison.

Mais cette passion ne se limite pas aux balais et au vif d’or ! Car en effet, plus encore que le Quidditch, Isabel est folle dingue de Ludovic Verpey. Oui, folle dingue ! Folle comme lorsque l’on suit un garçon d’un bout à l’autre du château avant de se rendre compte qu’il va seulement aux toilettes. Dingue comme lorsqu’on ne peut penser à rien d’autre que lui lorsqu’il n’est pas là. Il faut dire que ce garçon est absolument parfait : une silhouette de rêve, un talent incontestable pour le Quidditch. Quant à son statut de capitaine de l’équipe, cela lui donne le charme du supérieur auquel Isabel ne saurait résister. Seulement voilà, Ludo n’a pas l’air aussi enthousiaste qu’elle...

A peine âgé de dix-sept ans, Erwan a déjà tout pour réussir dans sa vie future : une intelligence remarquable, des talents non négligeables dans la plupart des matières scolaires, un statut de sang-mêlé qui fait de lui un être consensuel, des relations et surtout, un père très influent. Mais de son point de vue, être le fils du Ministre de la Magie lui-même ne présente pas que des avantages… Parfois, Erwan regrette la période au cours de laquelle Elijah Brown était directeur du département de la justice magique. A cette époque, il avait plus de temps à lui consacrer et, surtout, Erwan n’était pas la cible des moqueries et critiques de ses camarades. Car il faut bien le dire, dans ces temps difficiles, le Ministre de la Magie ne fait pas consensus.

A son entrée à Poudlard, Erwan a rejoint la maison Serdaigle. Sur son cas, le Choixpeau n’a pas hésité bien longtemps : perspicacité, goût du travail et de l’effort mais beaucoup de facilités dans la plupart des domaines… En classe, c’est un élève modèle et plutôt discret, apprécié de ses camarades pour son humilité. Toutes ces qualités lui ont d’ailleurs valu sa nomination au poste de Préfet dès sa cinquième année.

Toutefois, la plus grande critique que l’on puisse faire à Erwan, c’est son incapacité à trancher lorsque la situation l’exige. Lorsqu’on le questionne à propos des décisions de son père, il détourne la conversation et affirme vouloir se tenir en dehors de tout cela. Entre Voldemort et Dumbledore, il a choisi… de ne pas choisir. Tout ce qu’il veut, c’est mener une vie paisible, rêver à son avenir, voyager…

Emer est née un beau jour d’automne dans la banlieue de Dublin. Ses parents sont des moldus aux revenus plutôt modestes : son père tient une petite quincaillerie et sa mère a fait le choix de ne pas travailler pour veiller sur ses enfants. Il faut dire que chez les O’Donnell, on a la folie des grandeurs ! Les joyeux bambins sont au nombre de sept : Brian, l’aîné, suivi d’Elwyn, Alina, Emer, Laoise, Maureen et enfin Nolan. Lorsqu’on se retrouve pris en sandwich entre trois aînés brillants et quatre cadets turbulents, il faut apprendre le partage et surtout la patience. Pourtant, Emer n’a jamais souffert de cette famille ô combien nombreuse où elle ne manqua pas d’amour.
Très vite, la fillette se montra très indépendante, un peu à part et surtout hyperactive ! Incapable de restée enfermée plus de quelques heures, y compris par temps de pluie, elle désertait souvent le domicile familiale pour faire de grandes ballades dans la forêt voisine, parfois accompagnée de son frère, Brian, son modèle. Un peu garçon manqué, jamais en reste lorsqu’il s’agissait de faire une bêtise, elle causa beaucoup de soucis à ses parents qui, au fil du temps, comprirent qu’elle n’était pas comme tout le monde.
Cette impression ne fit que se confirmer lorsqu’une certaine Minerva McGonagall vint leur rendre visite pour leur apprendre que leur fille était… une sorcière. Au début, ce fut un véritable choc. Puis se posa la question du financement de la scolarité d’Emer, ce qui semblait très difficile en plus des six autres bouches à nourrir. La fillette bénéficia donc d’une bourse et fit son entrée à Poudlard où elle fut envoyée à Serdaigle.
Emer est quelqu’un de différent, pas seulement par ses origines moldues. Elle semble rêveuse, un peu déconnectée de la réalité, perdue dans un monde qui n’appartient qu’à elle et que lui cause beaucoup de difficultés pour se faire des amis. Mais jusqu’à cette nuit d’Halloween, elle n’avait jamais eu de problème particulier. Lorsqu’elle se réveilla à l’infirmerie, couverte de blessure, Emer ne se souvenait de rien. Plus tard, elle comprit alors qu’elle avait été la première victime de cette étrange malédiction frappant uniquement les enfants de moldus. On a beau l’interroger, elle ne sait pas ce qui lui a causé toutes ces blessures et a très peur de voir cet épisode traumatisant se reproduire… Voilà pourquoi, depuis peu, elle semble avoir perdu un peu de sa joie de vivre.

Wendy est née de l’union de deux sorciers tous deux guérisseurs à l’hôpital Sainte-Mangouste. Toutefois, elle n’est pas de sang pur en raison de la présence de moldus dans son arbre généalogique. Il est impossible de parler de Wendy sans parler de Willow, son double, sa jumelle. Enfants, les deux fillettes étaient absolument inséparables et complices au point d’être en mesure de terminer la phrase que l’autre venait de commencer. Cela fait peut-être cliché mais c’était le cas, une très grande complicité reliant les jumelles, au point que même leur cousin Nathaniel, qui a grandi avec elles, se sentait exclu de ce cercle très fermé.
Toutefois, cette relation privilégiée entre les deux fillettes prit fin lorsqu’elles fêtèrent leur sixième anniversaire. En effet, c’est à l’occasion de la fête organisée par leurs parents que Wendy manifesta ses premiers talents pour la magie. Aussi fut-elle le centre de l’attention pendant le rester de la journée, au détriment de sa jumelle. Willow, quant à elle, ne semblait témoigner d’aucun don particulier, au point que l’on finisse par se demander si elle n’était pas cracmolle, comme sa tante, la mère de Nathaniel. C’est du moins ce que ses parents crurent jusqu’à ce qu’elle démontre enfin qu’elle était une sorcière, vers ses dix ans seulement.
Malheureusement, ces quatre années laissèrent des traces et suffirent à séparer les jumelles qui commencèrent à montrer des caractères très différents. Wendy était certes intelligente mais surtout douée et n’avait donc pas beaucoup d’efforts à faire. De nature joviale, toujours prête à amuser la galerie, elle fut répartie à Serdaigle. Willow quant à elle, plus triste et renfermée, « ennuyante à mourir » selon certains mais surtout très ambitieuse, vint gonfler les rangs des Serpentards. Depuis, Wendy fait quelques pas en direction de sa sœur pour tenter de se réconcilier avec elle mais sans succès car Willow refuse de faire l’effort.